Je suis partie tôt ce matin. J'ai mis la musique à fond pour chanter à tue-tête dans la voiture et contrer le trac qui commençait à monter. Je n'ai pas bien dormi. Mon cerveau s'emplissait de toutes les choses que j'avais à dire, à partager, à communiquer ! La trouille de ne pas se réveiller, alors que cela ne s'est jamais produit. Et ce stress idiot de ne pas réussir à arriver sur place, de trouver la destination et surtout d'arriver à l'heure. Je suis une flippée du retard. Surtout quand je dois prendre un moyen de transport autre que mes pieds. Mes pieds, eux, je leur fais confiance, ils savent accélérer ou prendre le temps…
Ça commence avec la voiture, ah ! L'angoisse des démarrages en côte, la trouille du calage, la peur de ne pas réussir à trouver une place dans laquelle se glisser… je sais c'est nul, mais c'est comme ça. J'ai trouvé la soluce : une automatique ! Et hop tous les problèmes de démarrage réglés ! Ça continue avec le train… j'arrive toujours des plombes en avance dans la gare. Mais ça tombe plutôt bien, j'adore les gares. Alors, je peux parcourir tous les journaux au Relais H, voir si mon bouquin est dans le coin, rêver devant tous les titres des dernières parutions, acheter des friandises ou une boisson pour le voyage… Et ça finit avec l'avion, je ne préfère même pas vous raconter le stress que je fais vivre à tout le monde quand on doit s'envoler…… mais ça tombe plutôt bien, j'adore les aéroports. Flâner dans les boutiques, acheter deux trois trucs absolument indispensables et surtout rêver devant les panneaux de destination. Et ça serait quand même dommage de le rater cet avion, non ? Rater un voyage ? Quel cauchemar !!
Alors, voilà, aujourd'hui et demain, j'ai quitté le CHU, j'ai laissé mes fantômes partir à l'imprimerie et je revêts ma casquette de formatrice. Je ne fais pas cela depuis très longtemps auprès des adultes. Mais j'adore ça !
"Réussir son digital story telling"… tout un programme ! J'aime faire partager mon univers à mes stagiaires. Et mon univers, oui, est tellement riche depuis toutes ces années d'études, de boulot et de rencontres. Et il s'est sacrément enrichi encore depuis un an et demi.
Alors, pour être sur scène, car être formateur c'est se mettre en scène, je m'entoure toujours d'anges gardiens. Aujourd'hui, ils sont deux. Je suis bien entourée. La formation peut commencer !
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